MONUMENTS
ABBAYE
- Abbaye royale Sainte-Colombe (ancienne)
10, rue de l’Abbaye – Saint Denis les Sens
Elle a été fondée en 620 par le roi Clotaire II roi des Francs et l’évêque Saint-Loup, sur le tombeau de Sainte-Colombe, jeune martyre décapitée en 274.
L’abbaye fut tour à tour assiégée, incendiée durant les grandes invasions. Elle eut cependant une grande influence dans le diocèse de Sens, et ses environs.
Abbaye royale, elle vit la construction d’une nouvelle église en 853 et d’une grande abbatiale consacrée en 1164, par le pape Alexandre III.
L’archevêque de Canterbury Thomas Becket y vécut de 1166 à 1170 et y rencontra le pape Alexandre III qui lui-même y résida deux ans durant son exil.
La construction des principaux bâtiments visibles date du 17ème siècle.
L’abbatiale et tous les bâtiments (sauf un que l’on peut voir encore), furent démolis au fil du temps et des changements de propriétaire, après la Révolution française . Les pierres ont servie à construire des maison à Sens. Les reliques de la sainte disparurent par la même occasion.
Des religieuses (les sœurs de la saint Enfance de Jésus et de Marie) s’installent sur place en 1842 et font construire, de 1853 à 1874, la chapelle néogothique actuelle de l’Immaculée Conception.
Elle abrite dans sa crypte la châsse reliquaire de Saint-Colombe.
En 1943, création d’une école d’apprentissage rural par alternance, dirigée par des Soeurs. Les allemands réquisitionnent ensuite les locaux. Les cours ménagers-agricoles reprennent en novembre 1945. L’association familiale gérée par les parents est créée le 11 juin 1946.
Enseignement laïc à partir de 1984, sous l’égide du Ministère de l’Agriculture.
Centre de convalescence.
En 2014, la municipalité de Saint-Denis-les-Sens fait l’acquisition auprès des soeurs de Nevers, de la chapelle. - Abbaye Saint-Jean-lès-Sens (ancienne) – Chapelle de l’hôpital Saint-Jean
7, boulevard Marechal Foch
L’abbaye Saint-Jean-l’Evangéliste avait été fondée au début du 6ème siècle par l’archevêque Heracle, durant l’apparition de la dynastie mérovingienne.
Cette abbaye était la plus ancienne de Sens. Elle possédait aussi une exploitation agricole à Lixy (Gatinais).
Reconstruite au 13ème siècle, par les Augustins, l’église, alors la plus vaste de toute la ville après la cathédrale, subit un incendie au 15ème siècle, au cours de la guerre de 100 ans, et fut amputée d’une grande partie de sa nef. Restauré au 17ème siècle, l’édifice, d’un gothique d’une remarquable élégance, est exceptionnellement lumineux. Il devint la chapelle de l’hôpital créé dans ces lieux à la Révolution.
Les façades et les toitures des trois ailes des bâtiments de l’ancien hôpital sont du 18ème siècle.
Ancien hôpital, puis ancienne maison de retraite, le site est de nos jours occupé, entres autres, par différentes unités médicales.
Dans un état de délabrement inquiétant, l’église, fermée au public, menace de s’effondrer. Une contribution est possible en passant par la Fondation du Patrimoine
- Abbaye Saint-Remy de Sens (détruite)
Vers l’an 830, dame Rotlaus, épouse de Mainier II comte de Sens, fit une donation aux Bénédictins de Saint-Rémy de Sens d’un terrain (sur l’emplacement de la maternelle du cours Tarbé) pour y construire une abbaye.
Le 6 novembre 835, Saint-Aldric, archevêque de Sens, décide le transfert du monastère de Saint-Rémy de Sens à « Vallicula » (Vareilles). Le 1er novembre 847 a lieu la consécration de l’abbaye Saint-Rémy de Vareilles par l’abbé Rainlandus.
Le 7 novembre 886, le monastère de Saint-Rémy de Vareilles est détruit par les Normands ; les moines se réfugient à Sens.
Il ne reste plus rien de ce dernier site. Sa localisation reste encore incertaine de nos jours.
BASILIQUE
- Basilique Saint-Savinien-le-Vieux
137 bis, rue d’Alsace Lorraine
Sur ce site se trouvait une ancienne nécropole romaine et mérovingienne. De nos jours, nous pouvons encore observer une grande parcelle inconstructible à cause de cela.
Situé sur l’ancienne route qui menait à Troyes, l’édifice actuel a été construit au 11ème siècle sur le lieu même du martyre du saint évangélisateur de la région sénonaise au 3ème siècle. Elle faisait partie à l’origine du domaine de l’abbaye de Saint-Pierre-le-Vif, fondée au 6ème siècle, par Théodechilde, petite fille de Clovis, qui fut détruite à la Révolution.
Cette église est la plus ancienne de la cité.
Plusieurs fois abîmée à cause des événements historiques (notamment incendiée pendant les guerres de religion), elle a été reconstruite à différentes périodes.
Différents matériaux composent l’édifice : pierre de taille, silex, restes de sarcophages.
Elle était d’abord réservée aux moines pénitents avant d’être affectée en 1791 au culte paroissial du quartier de Saint-Savinien.
Curiosités du site :
– crypte avec les reliques de Saint Savinien et des inscriptions datées des 8ème et 9ème siècles relatives au martyre du saint patron.
Cette crypte était réputée pour avoir des vertus « miraculeuses » : les femmes venaient s’y recueillir.
– cimetière des Soeurs du Couvent le Bon Pasteur.
Classée au titre des monuments historiques en 1862.
CATHEDRALE
- Cathédrale Saint-Étienne
Place de la République
Première cathédrale de style gothique au monde, construite à partir de 1130-1135 par Guillaume de Sens, sous l’impulsion de l’archevêque Henri SANGLIER.
Elle a été consacrée en 1164, alors que la 1ère pierre de Notre Dame était posée en 1163.
D’autre part, la basilique de Saint Denis n’est devenue cathédrale que bien plus tard en 1966 et n’est pas entièrement gothique.
Alors que partout s’élèvent des constructions romanes, l’architecte novateur va proposer une conception révolutionnaire du voûtement, la croisée d’ogives. Cet édifice va donc remplacer la cathédrale du Xe siècle.
Elle a inspiré les travaux de Notre-Dame de Paris.
Autel Saint-Pierre Saint-Paul consacré en 1164 par le pape Alexandre III.
Présentation du trésor et des reliques de Saint Thomas, archevêque de Cantorbéry. Un vitrail créé vers 1200 illustre la venue de Becket à Sens.
Du XIIe au XVIe siècle, les travaux de reconstruction de la tour sud, effondrée en 1267, sont ralentis ou suspendus à cause de différents évènements historiques : des problèmes économiques, la Grande Peste et la guerre de Cent Ans. En 1535, sous les ordres de l’archevêque de Sens, s’achève enfin la construction du clocher.
L’édifice a été revu, corrigé et « sauvé » par le célèbre architecte Viollet-le-Duc.
Depuis 1840, elle est classée monument historique.
Exemples de quelques chefs-d’œuvre et curiosités à voir :
– Quatre vitraux du XIIIe, à gauche, après les portes. Le dernier est une la parabole du Bon Samaritain (c’est le seul vitrail du Moyen-Âge qui se lit de haut en bas).
– A cet époque, on entrait dans la cathédrale par le transept nord. A cet endroit, deux paires de souliers sont sculptées de part et d’autre de piliers à leur base. L’une, des souliers pour femmes, marque l’entrée dans le choeur où les femmes y étaient interdites. L’autre, à l’opposé, sont des souliers d’hommes qui « surveillent l’entrée « .
– Mausolée du Dauphin et de la Dauphine, commandé par Louis XV et réalisé par Guillaume Coustou .
Longueur totale : 122 m
Longueur du transept : 55,20 m
Largeur facade parvis : 46,74 m
Hauteur totale : 78,25 m
Hauteur de la terrasse de la tour de pierre : 66,40m
Hauteur du campanile : 11,85 m
Hauteur de la tour de plomb : 42,20 m - Palais synodal
Place de la République
L’ensemble est composé de l’ancien palais archiépiscopal, du palais synodal (13ème siècle), d’une aile Renaissance (1521), d’une aile Henri II – construite vers 1550, des écuries (18ème siècle).
Cet ensemble abrite le Musée de Sens, un des plus riches musées d’art religieux médiéval de France : des reliques telle la chasuble du 8ème siècle de Saint Ebbon, le manteau royal de Charles X, des pièces d’orfévrerie, des tapisseries, etc.
Il possède également une très riche collection archéologique et gallo romaine : mosaïques, stèles funéraires , etc.
Des tableaaux flamands et hollandais des 16ème et 17èmes siècles.
Immense tableau représentant l’arrivée à Sens de la couronne d’épines du Christ, en 1239 avec Saint Louis. Un fragment est conservé dans la salle du trésor de la cathédrale
CHAPELLES
- Chapelle de l’école privée Jeanne d’Arc
10, rue Victor-Guichard
La chapelle néogothique du XIX e siècle (1878) n’est plus considérée comme un lieu de culte. Dans les années 70, les messes ont cessé d’y être célébrées, le tabernacle étincelant d’or et de pierres partant vers une autre église.
Sous la voûte d’ogives, la grande salle a été transformée en gymnase. Des vitraux sont encore visibles, sous les plaques qui les protègent. Et derrière des rideaux rouges, entrouverts, on distingue encore des chaises, un autel et une croix fixée au mur.
- Chapelle de la maison de retraite des dames Vermiglio
36, rue des dames Vermiglio
Cette chapelle a été réalisée par l’architecte local Lazare Bertrand, alors qu’il était maire à la même époque.
1928 : cession du 1er corps de bâtiment à la ville de Sens pour créer un institut pour femmes âgées et seules.
1932 : création du 2ème corps de bâtiment de l’institut.
1937-38 : création du 3ème corps de bâtiment de l’institut et de la chapelle. - La fontaine d’Azon
Rue de la fontaine d’Azon – Saint Clément
C’est le lieu du supplice de Sainte-Colombe. - Chapelle du collège Mallarmé
61, rue Thénard
C’est la chapelle de l’ancien couvent des Célestins (18ème siècle). Eglise du monastère Notre-Dame des Célestins, puis chapelle du Lycée de Sens, actuel Collège Mallarmé.
Cette église fut édifiée en remplacement d’une précédente qui datait du XVe siècle.
Le 25 septembre 1735, Mgr Languet de Gergy, Archevêque de Sens, en posa la première pierre. Ce même prélat clôtura les travaux le 29 décembre 1739, en le dédicaçant à la Vierge. Elle est dédiée aux Cinq Joies de Marie.
Selon l’historien sénonais Félix Chandenier : « La façade en pierre était autrefois ornée au-dessus du cintre de la porte d’un bas-relief en l’honneur de la Vierge, (…) mais les vandales de 1793 ont mutilé ce portail ». Il ajoute « L’intérieur de cette chapelle était plus artistique avant la transformation accomplie par M. Clément, le premier proviseur du Lycée. Des boiseries en analogie avec celles du choeur couraient dans toute la longueur de la nef jusqu’aux stalles ».Eglise des Célestins jusqu’au départ des moines en 1771, le bâtiment devint ensuite la chapelle du séminaire des Lazaristes. Utilisée comme prison pendant la Révolution, l’église des Célestins fut rendue au Culte comme chapelle du Lycée de Sens sous Napoléon Ier. Elle conserva cette fonction jusque vers 1968. Lorsque le Collège Mallarmé remplaça le lycée, l’ancienne chapelle fut transformée en atelier et réserve pour le service technique du Collège (la photo date de ce moment). J’ignore quelle est l’usage actuel de ce bâtiment, qui appartient au Conseil départemental de l’Yonne.
[Denis Cailleaux – Actu Sens FB 18 aout 2020] - Orphelinat du Mail (ancien)
Boulevard du mail - Ermitage Saint-Bond
L’ermitage – Paron
Il est fort probable que le sommet de cette colline fut occupé par un poste militaire romain durant l’antiquité.
Dès les 1er siècles de l’ère chrétienne, une chapelle portait primitivement le nom de Saint Michel Archange.
Par la suite, une chapelle dédiée à Saint Bond fut édifiée sur la colline : Croyant surprendre l’adultère de sa femme avec un amant, Saint-Bond tua malencontreusement ses parents. Il fit alors pénitence en étant ermite. Il devait aussi arroser un vieux bâton de voyage sur cette colline jusqu’à temps qu’il verdisse (début 7ème siècle). Saint Bond fut inhumé sur place.
Au 11ème siècle, la chapelle est donnée par l’archevêque de Sens à l’abbaye Saint-Rémi de la ville. Elle est reconstruite en 1080.
Ruinée, la chapelle est transformées pavillon en 1850 par une famille pieuse de Sens et revendue avant 1905.
En 1962, elle devient une résidence secondaire.
Ce fut autrefois l’église paroissiale d’un village qui portait le même nom et qui a été totalement détruit.
Pendant l’époque médiévale, c’était un lieu de culte très fréquenté où les fidèles des alentours prononçaient des voeux, surtout lors des périodes de calamités. - Hospice des orphelines (ancien)
Actuellement la crèche Saint-Maurice et la maternelle Bellocier,sur l’île d’Yonne
Situé dans le faubourg d’Yonne, non loin de l’église Saint-Maurice. Créé par Mademoiselle Cécile-Guillaume de Marsangy et M. Nicolas Bellocier, au 17ème siècle, pour pallier à l’extrême misère dans laquelle se trouvaient les pauvres filles orphelines de la ville et des faubourgs de Sens, qui n’avaient aucun lieu pour se retirer, ni aucun bien pour subsister et apprendre à gagner leur vie.
EGLISES
La maison de retraite Notre Dame de la Providence était tenue et dirigée par les soeurs de la charité de Nevers. C’est une congrégation de vie religieuse apostolitique, fondée par un moine bénedictin en 1680, dans la Nièvre (Bernadette de Lourdes est entrée dans cette congrégation en 1866).
La congrégation est présente à Sens depuis 1782.
Petit aparté :
Louise Isabelle Sophie de Valois de Villette de Murcay, abbesse de l’abbaye royale de Notre-Dame de Sens (dite de Pommeraye), ordre de Saint-Benoit : proche parent de Mr de Caylus et du marquis de Matignon, elle fut soupconnée d’avoir dénoncé le jeune Jésuite Jean-Baptiste Louis Gresset, futur membre de l’académie Française.
La supérieure de la Visitation de Nevers , dont le couvent avait été tourné en ridicule dans Vert-Vert, obtient que le poète soit sanctionné. Gresset est transféré au collège de La Flèche, où il passe son temps à traduire Les Bucoliques de Virgile avant de quitter la Compagnie de Jésus en 1735, sans avoir été ordonné prêtre.
L’ancien monastère de Saint-Antoine, devient la maison-mère des Sœurs de la Providence en 1855.
En 1960, une première mutation : l’établissement se transforme en maison de retraite pour des dames pensionnaires. Progressivement, les Sœurs deviennent à leur tour des résidantes.
L’établissement est maintenant devenu un EHPAD NOTRE DAME DE LA PROVIDENCE privé à but non lucratif, modernisé à la suite d’importants travaux – démolitions, reconstructions et nouveaux bâtiments – qui se sont échelonnés entre 2000 et 2019. Les conditions matérielles de vie sont conformes à ce que l’on peut attendre d’une institution fonctionnelle orientée vers le confort des résidants.
- Église Saint-Beate (détruite)
- Église Saint-Benoit (détruite)
- Église Sainte-Colombe du Carrouge (détruite)
- Église Notre-Dame-des-Neiges (couvent des Dominicaines)
105, rue Victor Guichard
Actuellement l’Institut de la Famille Missionnaire de Notre-Dame.
- Église Saint-Eugène (détruite)
- Église Saint-Hilaire (détruite)
- Église Saint-Jean / Saint Eracle (détruite)
- Église Saint-Léon (détruite)
- Église Sainte-Mathie
Boulevard de Maupéou
18ème siècle. Appelée auparavant Saint-Didier. - Église Sainte-Marie de la Porte (détruite)
- Église Saint-Maurice
Rue de l’Île d’Yonne
Située au bord de l’Yonne, c’était la paroisse des mariniers et des pêcheurs.
Elle a été édifiée dans la seconde moitié du 12ème siècle. Des vestiges mérovingiens retrouvés laissent supposer qu’un lieu de culte existait déjà antérieurement.
Cette église a été reconstruite au fil des guerres ; située à l’exterieur des murailles, elle a subit la guerre de 100 ans.
Son style architecturale à aussi évolué aux 16 et 17ème siècles : à cette époque l’abside ronde à été tronquée à cause de l’élargissement de l’Yonne, pour laisser la place à un style renaissance. L’aménagement du portail occidental a été fait au même moment.
Classée au titre des monuments historiques en 1915.
Le maître autel/retable provient d’une chapelle de la cathédrale. Statue équestre de St-Maurice.
Touchée lors de la 2ème guerre mondiale.
Stéphane Mallarmé était tombé sous le charme de cette église. - Église Saint-Maximin (détruite)
- Église Saint-Médard (détruite)
- Église Saint-Paul (détruite)
- Église Saint-Pierre le Donjon (détruite)
- Église Saint-Pierre-le-Rond
Rue Emile Peynot
13ème siècle ; 14ème siècle ; 17ème siècle.
Rattachée à la cathédrale, l’église est fermée au public et n’a plus accueilli de cérémonies depuis 1965. La même année, elle a été classée monument historique.
Saint-Pierre-le-Rond a été érigée à partir du 12ème siècle. Au fil du temps, elle a été agrandie, modifiée.
Elle est la seule des cinq églises intra-muros que comptait Sens à avoir résisté à la Révolution. Tandis que les autres églises étaient vendues comme bien national, Saint-Pierre-le-Rond a été rachetée par deux paroissiens qui voulaient la conserver comme église du quartier.
L’édifice est composé d’une grande nef et d’un bas-côté, surmonté d’une tour. Le chœur a été inscrit à l’inventaire supplémentaire dès 1926. Plusieurs mobiliers font l’objet d’une mesure de protection : des statues, des vitraux, les cloches, les grilles en fer forgé de la chapelle et du chœur. Quand l’église a été fermée, les objets d’art les plus importants ont été mis en sécurité au musée. L’église est remarquable notamment pour ses bancs clos, ses grilles du 18ème siècle et ses vitraux du 16ème siècle, la verrière consacrée à Joseph. Quelques vitraux, fragilisés, ont été déposés en 1988 et sont stockés à l’intérieur de l’église, dans des caisses. - Église Saint-Pregts
Rue du Général de Gaulle
Construite à partir de 1736 et terminée en 1737 pour remplacer une église plus ancienne située à l’entrée sud du faubourg, qui avait brûlée peu de temps auparavant. Ce dernier monument aurait fourni une partie des matériaux pour l’édification de St Pregts.
Dans les années 60, la façade baroque -pièce maîtresse de l’église- a été ravalée avec un enduit faisant disparaître les ornements pourtant si caractéristiques de ce style.
Classée au titre des monuments historiques en 1964.
2015, sécurisation de la façade et du côté extérieur nord. Étayage des 3 arches principales.
2018-2019 finalisation des travaux de restauration. - Église Saint-Sauveur les Vignes (détruite)
Cette ancienne église était située au niveau de la zone industrielle des Vauguillettes.
Ses pierres ont servie à reconstruire l’église Saint-Jean. - Église Saint-Savinien-le-Jeune
71, rue d’Alsace Lorraine
Cette ancienne chapelle du couvent des Pénitents (XVII e), est devenue une église paroissiale en 1791 (1826). D’extérieur banal, il y a des particularités intéressantes à l’intérieur.
Une arche monumentale, datant de la Restauration, sépare la nef du chœur. Portée par quatre colonnes, elle fait apparaître, au milieu de l’entablement (bandeau couronnant la façade), un décor rare : Dieu le Père accompagné de deux anges, surmontant des blasons. Habituellement, on ne montre pas le visage de Dieu, mais celui du Christ.
C’est l’église de Sens la plus riche pour ce qui est des tableaux car l’édifice renferme aussi des oeuvres de premier plan : des tableaux et des statuaires, des XVII e et XVIII e siècles, dont la plupart sont classés.
L’église est actuellement fermée au public pour cause de vétusté. La ville ne dispose pas de tous les fonds nécessaires pour la rénovation de l’édifice mais une procédure de classement au titre des Monuments Historiques est en cours. - Église Saint-Serotin (détruite)
MONASTERES
- Monastère Saint-Pierre le Vif (ancien)
131, rue d’Alsace-Lorraine
Il a été fondé au 5ème siècle par Théodechilde, une descendante de Clovis.
Beaucoup plus connu sous le nom contemporain du « couvent du Bon Pasteur », cette filiale de l’oeuvre Notre-Dame de la Charité d’Angers ouverte le 15 mai 1837, était habilitée à recevoir des mineures délinquantes dès le 15 juillet 1921.
Depuis, les bâtiments ont été convertis en locaux municipaux. - Monastère du Carmel
149, rue de la Résistance
Il a été fondé en 1625 par Madame Acarie (Marguerite du Saint-Sacrement). Il fait partie des plus anciens Carmels de France.
Les Carmélites ont été expulsées par la Révolution, car il a été vendu par adjudication à cette époque.
Il devient une manufacture de coton. Les Carmélites revinrent en 1823, mais ne purent récupérer leur chapelle seulement qu’en 1871. Le couvent a été réaménagé à la fin du 19ème siècle.
Un oratoire conserve encore un décor de peintures murales du 17ème siècle.
Une Mise au Tombeau du 16ème siècle, provenant de la cathédrale, est conservée dans la chapelle.
Marie Leczinska (femme de Louis XV) a fait don, à cette communauté religieuse, de tableaux qu’elle a peint. Ces oeuvres à caractère religieux était à l’origine destinées au carmel de Compiègne.
SEMINAIRES
- Grand séminaire Saint-Sauveur (ancien)
67, rue Carnot
Bombardé durant la 2ème guerre mondiale.
Création du CAT en 1979.
Actuellement un ESAT (Etablissements et Services d’Aide par le Travail). - Grand séminaire (ancien)
2, rue Montpezat
Actuellement le collège Montpezat.
A l’origine, il y avait un collège de Jésuites. Le Collège de Sens a été ensuite reconstruit au 19e siècle en tant que Grand Séminaire avant de devenir une annexe de la caserne, puis un hôpital militaire temporaire, pendant la 1ère guerre mondiale.
Un temps École professionnelle (avant la création du Lycée technique), puis lycée de Jeunes filles avant de devenir une annexe du CES Mallarmé, prenant son autonomie sous le nom de Collège Montpezat.
La chapelle transformée en gymnase date du 19ème siècle.
MONUMENTS CIVILS ET AUTRES LIEUX
- Caisse d’épargne
Boulevard du 14 juillet
Construite en 1902. - Caserne Gémeau
Rue des francs bourgeois
Casernement du 89ème régiment d’infanterie de ligne, en 1914.
Garnison du 4ème régiment d’infanterie de ligne, de 1928 à sa dissolution.
Actuellement l’école de Police Nationale. - Hôtel de « Bourrienne »
12, rue de l’écrivain
Dans cet hôtel particulier a séjourné Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, qui en 1717, avait épousé à Paris une Sénonaise : Colombe Bologne. Ils eurent une fille, Combe Prospère, qui rentra dans les ordres.
- Hôtel de la pointe (ancien)
A l’angle de la rue du Général Duchesne et de la rue Voltaire
Cet hôtel date de 1537. Il fut construit à l’origine pour faire office de halle à poissons et pour remplacer un marché du même type situé vers le cloitre, qui nuisait à cause des odeurs et du bruit.
Actuellement un commerce. - Hôtel de Sens
4ème arrondissement de Paris
Paris ne devient archevêché qu’en 1622. Avant cette date, la capitale dépendait de l’archevêché de Sens. C’est Tristan de Salazar, archevêque de cette ville (1474-1518) qui fait détruire l’hôtel de Jean d’Hestoménil donné par le roi Charles V à l’archevêché de Sens pour être la résidence parisienne de son archevêque et reconstruire à sa place entre 1475 et 1519 l’actuel bâtiment. Marguerite de Valois, surnommée la reine Margot, dont le mariage avec Henri IV fut déclaré nul en 1599 par l’Église, y résida de 1605 à 1606.
Depuis 1961, il abrite aujourd’hui la bibliothèque Forney, consacrée aux beaux-arts, aux arts décoratifs, à l’artisanat et aux techniques. il regroupe également plusieurs services tels que le fonds iconographique où on peut consulter de la publicité depuis les années 1950, plus d’un million de cartes postales anciennes et nouvelles sur de très nombreux thèmes. - Hôtel Dieu (ancien)
Rue Emile Peynot
Initialement situé en face de la cathédrale, à la place du marché couvert, aujourd’hui, il ne reste plus de cet hôtel dieu que la façade.
L’ancien Hôtel-Dieu avait été démoli au 19ème siècle. Ses vieilles pierres, qui ont été conservées durant plus de quarante ans, ont apitoyé une Américaine de Buffalo, qui décida de financer les travaux de réédification de sa façade.
Saint-Louis y a prodigué des soins, lors de ses passages à Sens. - Hôtel de Paris et de la Poste
97, rue de la République
L’hôtel de Paris et de la poste est une maison bourgeoise ancestrale. Cette maison canoniale de 1776 à 1796 a été occupée par le chanoine Vaudricourt. Après la révolution, cette maison est reprise par des particuliers et devient un relais de poste sous le nom de « l’Auberge de la Ville de Paris ».
En 1806, le café qui était adjoint à l’auberge est transporté rue de la Petite Bonne Vierge.
Le grand-père de Philippe Godard a été chef dans cette maison avant la guerre.
Elle sert de Kommandantur pendant la 2ème guerre mondiale.
Le père de Philippe Godard l’achète dans les années 80 et lui a transmis.
Au cours de l’histoire, l’hôtel a quand même subit des pillages. Malgré plusieurs changements de propriétaires au fil du temps, l’établissement existait encore jusqu’en début 2020, et il faisait partie des meilleurs hôtels restaurants de la région.
L’ensemble a été vendu et entièrement rasé pour laisser la place à un nouvel hôtel restaurant de luxe. Les lieux devraient rouvrir à l’automne 2023. - Hôtel de ville
100, rue de la République
Cet édifice a été édifié sous l’impulsion de Lucien Cornet, en 1901. Inauguré en avril 1904, il a donc été construit dans un climat de tension, juste avant la séparation de l’église et de l’état. Dans ces circonstances, les édiles de Sens, ardents républicains radicaux, firent édifier cet hôtel de ville dont les proportions devaient concurrencer la cathédrale voisine.
Au pied de la flèche, on peut voir la statue de Brennus (réalisé par Anatole Guillot), le Gaulois Sénon qui rançonna Rome en 390 avant J.C..
Le campanile culmine à 56m.
La sirène sonne le 1er mercredi de chaque mois pour être testée, alors qu’il y a quelques années, elle sonnait chaque jour à midi. - Hôtel Le Fournier d’Yauville
6,8, rue Abelard
Batiment privé. Ancienne institution Sainte-Paule. Batisse du 18ème siècle.
Portail, élévation, toiture et mur, inscrits aux monuments historiques en 1972. - Hôtel de Vaudricourt
4, rue Abelard
Ce bâtiment privé date du 16ème, 17ème et 18ème siècles.
Éléments particuliers : le portail d’entrée ; la cour avec son puits ; les façades et toitures de l’hôtel ; deux pièces à boiseries du 18ème siècle.
L’hôtel de Vaudricourt est en partie inscrit aux Monuments historiques depuis le 21 mai 1947. - Hôtel de Vezou
5, rue Rigault
Utilisé au fil du temps comme résidence des représentants des rois puis de l’État à Sens, l’hôtel particulier Vezou a accueilli la mairie et le premier musée, il herberge actuellement le Centre de Recherche et d’Etude du Patrimoine (CEREP).
Le bâtiment a été construit au milieu du 17ème siècle par Palamedes de Foudriat, lieutenant-général du bailliage de Sens (représentant de la justice du roi). Il a pris le nom de l’un de ses successeurs, François Vezou, à la fin du 17ème siècle.
En 1737, la demeure est vendue à un conseiller du roi. Elle héberge, en 1741, l’ambassadeur turc Zaïd Effendi durant trois jours. Le diplomate est accompagné d’une nombreuse suite : « Un maître de cérémonie, un maître d’hôtel, un médecin, vingt pages, vingt valets de pied, vingt cuisiniers, quatre interprètes. » Un autre ambassadeur, représentant l’Empire Ottoman, y sera hébergé 60 ans plus tard.
Au début du 19ème siècle, l’immeuble est loué successivement à la régie des droits réunis (contributions indirectes) et au sous-préfet de Sens. La Ville en fait l’acquisition en 1822 pour y transférer les services municipaux, jusqu’alors installés dans l’ex-archeveché. En 1844, l’immeuble accueille une donation faite par Alfred Lorne, qui, ajoutée à une série d’œuvres issues des saisies révolutionnaires, devient le premier musée de Sens. « Il faut imaginer les lieux avec, au premier étage, une grande salle servant de bibliothèque, des peintures accrochées aux murs des différents bureaux et, dans les couloirs, des œuvres d’arts présentées çà et là après le don du cabinet de curiosités… Sans oublier les pierres sculptées gallo-romaines réfugiées dans un hangar édifié dans l’arrière-cour. »En 1891, les collections sont déplacées dans un nouveau musée, à l’emplacement du Petit Hôtel-Dieu voisin. En 1904, les services municipaux déménagent dans l’actuel hôtel de ville, dont la construction a débuté trois ans plus tôt.
La batiment fait ensuite office de musée et de bibliothèque municipale.
En 1984, la bibliothèque quitte l’hôtel. Le musée est transféré en 1985 à son emplacement actuel.
En 2002, après trois ans de travaux, le CEREP ouvre au public dans l’immeuble.
Son portail, typique de l’art baroque, est l’un des plus beaux de Sens. Ses portes sculptées de mufles de lions sont surmontées d’un tympan ciselé de guirlandes autour d’une cartouche.
[Extrait de l’Yonne Républicaine – Olivier Richard – 21/07/2013] - Lycée impérial (ancien)
rue des trois croissants
Installé au 19ème siècle, cet établissement devint le lycée Mallarmé en 1960 puis le collège Stéphane Mallarmé en 1971. Son ancienne entrée est située rue Thénard.
Actuellement le collège Mallarmé. - Immeuble modern style
Boulevard Maupéou
Situé vers le clos le roi, de style art-nouveau avec des ornementations végétaux et des belles ferronneries, il a été construit en 1908-1909 par G. Richardot et décoré par le sculpteur Delassasseigne. - Marché couvert
Place de la République
Conçu par les architectes locaux, Lefort et Roblot, inspirés par Baltard, il a été inauguré en 1882.
Lefort fils a fait un clin d’œil à Lefort père, en reproduisant les losanges de la toiture du Palais synodal réalisée par ce dernier.
Le rez de chaussée est occupé par le marché les lundi, vendredi et samedi.
La mezzanine et les sous-sols accueillent des animations et des expositions temporaires.
Deux clochetons extérieurs sont installés à l’extérieur : l’un sonne encore les heures ; l’autre sonnait les cotations du blé. - Maison d’Abraham
Rue de la République
Maison à colombage du 16ème siècle construite pour Nicolas Mégissier, appelée aussi maison des Quatre Vents. Arbre de Jessé sculpté sur le poteau cornier, représentant la Vierge et huit rois d’Israël. En 1970, un camion renversa le poteau et la maison faillit s’écrouler. La dénomination Maison d’Abraham semble provenir d’une erreur populaire faisant remonter l’arbre de Jessé jusqu’à Abraham.
Cette maison a inspiré Gustave Flaubert dans son roman l’Éducation sentimentale. - Maison de l’Aviler
43, quai du petit hameau
Bâtiment construit en 1573 par l’architecte d’Aviler sous l’épiscopale du Cardinal Albert de Luynes.
Hôpital général au 18ème siècle, institut orthopédique de l’abée Philibert Crud au 19ème siècle. Une manufacture de bonneterie et de velours y fonctionna jusqu’en 1795.
Maison d’hôtes depuis 2001.
Maison de l’Oeuvre
Impasse Abraham
Située à côté de la cathédrale, c’est une ancienne bibliothèque du Chapitre (16ème siècle). Elle est nommée ainsi car c’était sûrement l’endroit où les architectes de la cathédrale travaillaient à l’époque.
Incendiée dans la nuit du 28 mai 2015. - Maison Jean-Cousin
8, rue Jean-Cousin
Cette belle construction en pans de bois avec sa belle façade, a été édifiée vers 1514, à l’initiative de l’échevin de la ville, Jehan Arthault.
Jean Cousin n’a probablement jamais habité cette belle demeure. Il semble aussi que la maison ait appartenu à l’un des propriétaires du fameux tableau exposé au Louvre – Eva Prima Pandora – peint par l’artiste sénonais.
Les deux étages sont reliés par un escalier à vis extérieur, visible de la rue Jossey.
La croix qui s’élève dans la cour provient de l’ancien pont sur l’Yonne démoli en 1910.
(Érigée en 1787 sur l’ancien pont de l’Yonne, cette croix en fer forgé a eu une existence agitée, durant plus d’un siècle, au-dessus de la rivière Yonne, avant d’être déplacée dans la cour de la Maison Jean-Cousin.)
Cette maison abrita la Caisse d’Épargne ; on y voit encore, gravé dans le bois d’une poutre la mention « Caisse d’Épargne fondée en MDCCCXXXIV » (1834).
Achetée par la ville de Sens à la fin du siècle dernier, le bâtiment a accueilli durant de longues années des services municipaux.
- Monument aux morts
Place des Héros
Il rend hommage aux morts de l’Arrondissement de Sens durant les guerres de 1870 (statue au centre), 1914-1918 et 1939-1945 (arc de cercle).
La statue centrale réalisée par E. Peyrrot en 1904, montre la France déposant un bouquet et un garçon représentant la relève, prêt à venger ses pères. Ce garçon vengeur tiend une épée (l’épée originale, qui a été volée puis retrouvée, est entreposée à la mairie).
Le fils du sculpteur a servi de modèle à son père, lors de la réalisation de ce premier monument aux morts.
- Moulin à tan
28, chemin de Babie
Vers 1887, le site était occupé par la famille Dommange qui exerçait la tannerie. Le déclin de l’activité dans les années 1950 met en sommeil cette propriété.
Elle est achetée par la ville de Sens en 1983 pour y installer ses équipements dévolus aux espaces verts et y rapatrie en 1984 ses productions horticoles.
En 1989, le parc ouvre ses portes au public et ne cesse depuis de s’agrémenter avec de nombreux aménagements. - Palais de justice
Rue de l’épée
Construit sur le site de l’ancien palais royal, il conserve une tour ronde de l’ancienne enceinte : cette tour est à trois niveaux et son rez-de-chaussée est incorporé dans une propriété privée voisine. L’ancien palais royal a accueilli Saint Louis après son mariage avec Marguerite de Provence, célébré à la cathédrale de Sens en 1234. - Place du Marché aux Porcs
Elle était occupée jusqu’au 18ème siècle par une halle couverte. - Place du Tau
Jadis, il y avait à cet emplacement un cimetière Juif. Le nom de cette place provient probablement de cette époque. Cela pourrait être une déformation de « taw« , dernière lettre de l’alphabet hébraïque. Taw représente aussi l’aboutissement de la création dans l’esprit de la Kabbale.
Plus récemment, cette place était régulièrement animée par des fêtes de quartiers, avec des forains. - Parc de la Ballastière – Chateau de Sennepy
Saint Clément
L’origine du Parc de la Ballastière remonte à la fin du19e siècle. A l’emplacement actuel de l’étang, creusé entre 1880 et 1889, des parcelles de terre étaient cultivées. La culture a ensuite fait place à l’exploitation du sous-sol pour l’extraction de cailloux devant servir de ballast à la voie de chemin de fer Sens – Troyes.Mais au fur et à mesure, l’eau provenant de sept sources résurgentes a envahi la carrière.L’étang est né en 1890. A cette date et afin de permettre l’écoulement du plan d’eau ainsi créé, un canal émissaire a été creusé à l’Ouest, jusqu’àl’Yonne, passant sous la route de Sens – Nogent. - Poterne de Garnier des Près et les vestiges des anciens remparts
Boulevard du 14 juillet
Gallo-romain ; 13ème siècle .
Des murailles qui entouraient le centre ville, il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges.
Elles ont été construites au 3ème siècle après les premières invasions barbares. Le soubassement date de cette époque. La partie supérieure, ainsi que la poterne dite aussi des Quatre-Mares, datent du 13ème siècle. - Relais de poste (ancien)
A l’angle de la rue du Général-de-Gaulle et du cours Chambonas
Cet immeuble qui fait face à la Caisse d’Épargne date du 18ème siècle . C’est un ancien relais de poste.
- Sous-préfecture
2, rue du Général Leclerc
Typique des sous-préfectures construites sous Napoléon III, elle est composée de 3 parties : une partie privée construite en 1790, les salons bâtis en 1863 (avec pour particularité d’avoir une cheminée a double foyer) et une partie administrative ajoutée dans les années 1990. - Square Jean-Cousin
cours Chambonas
Situé dans le centre ville, ce charmant square est composé d’espèces végétales d’origine diverses : grand tulipier de Virginie, etc.
La statue de Jean Cousin situé en son centre a été inaugurée le 3 octobre 1880. C’est l’oeuvre de Henri Michel Antoine Chapu. - Temple maçonnique
quai de l’Yonne
Ce bâtiment appartient au Grand Orient de France qui loue les lieux à 4 autres loges maçonniques sénonaises. - Théâtre municipal
21, boulevard Garibaldi
Le 1er theâtre est construit en 1808 sur l’emplacement de l’ancien cimetière de l’Hôtel-Dieu. Des pierres du chateau de Noslon ont été recuperés pour sa construction, tout comme la grille.
En 1881, Lucien Lefort débute alors la construction du petit théâtre à l’Italienne tel que l’on peut le voir actuellement. Il est inauguré en 16 juillet 1882 en présence d’artistes de l’Académie Nationale de Musique et de la Comédie Française.
1969 : le théâtre est fermée car le bâtiment n’est plus conforme aux normes de sécurité.
1975 : inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
1979 : début de rénovations.
20 novembre 1981 : après 12 ans de fermeture, le théâtre s’ouvre à nouveau avec l’inauguration d’André Chaussat. - Usine à plomb (ancienne)
Cours Tarbé
Cette friche industrielle, située en bas du cours Tarbé, était occupée par une usine où on y fabriquait entre autres des boutons.
Les arcades de cette ancienne usine allient la brique, la pierre et le fer. C’est une architecture typique du début du 19ème siècle.
Il est actuellement question d’une réhabilitation du site par des promoteurs pour réaliser une résidence HLM avec 82 logements, en ré utilisant les murs. - Gué Saint-Jean
Rue du Gué Saint-Jean
Le lavoir du gué Saint Jean est alimenté par le ru du Mondereau, provenant de la Vanne. Ce flux d’eau servait aussi à l’alimentation des anciennes douves.
MONUMENTS CONTEMPORAINS
- Ancienne banque de France
18, cours Tarbé
Depuis les années 1970, l’agence de l’eau Seine-Normandie était installée dans un ancien bâtiment qui appartenait auparavant à la gendarmerie, rue de l’écrivain.
Dès juillet 2012, elle a déménagée pour s’installer dans les locaux rénovés de l’ancienne banque de France. - Bibliothèque municipale
Rue René-Binet
Inaugurée en septembre 1984.
On peut observer dans le square de la bibliothèque municipale, un des « arbres remarquables » de la ville : un séquoia géant de 34,20 mètres de haut et 6,83 mètres de circonférence qui aurait été planté vers 1863. - Centre commercial de Sens-Maillot
Rue René Binet
Conçu selon la théorie de la fonction oblique par Claude Parent, il a été construit à la fin des années 1960 pour la société GEM.
Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis juin 2011. - Piscine Tournesol
Boulevard de la Convention
Ouverte le 1er août 1977, la piscine Tournesol faisait partie des 183 structures réalisées dans le cadre du projet « 1000 piscines » lancé par l’état pour développer l’apprentissage de la natation, notamment à destination des scolaires. Un programme national qui devait permettre aux communes de bénéficier d’un équipement fonctionnel et peu onéreux.
40m de diamètre et pouvant s’ouvrir sur un angle de 120°, la couverture était composée d’arc métalliques et d’une coque en résine comportant des hublots en polycarbonate pour l’éclairage naturel de la piscine.
Fermée en février 2012 pour raison de sécurité. Travaux prévus fin 2013. - Réservoir des Grillons
Chemin rural n°60 de la côte aux pigeons
Construction en 1960, ce réservoir contient 2 cuves d’une capacité de 1500m3 chacune. Il est alimenté en partie par un prélèvement fait sur l’aqueduc de la vanne, qui passe à proximité.
Il contribue à la distribution de l’eau potable à Sens, à hauteur de 20%. - Salle omnisports
Rue René Binet
Construction en 1973.
La cathédrale de Sens | Le Palais synodal de Sens | La Maison d’Abraham et l’arbre de Jessé | Le marché couvert |
Une liste de monuments sénonais intéressante. Mais… des erreurs à corriger.
Par ex : – l’abbaye St-Jean L’Evangéliste (pas St-Jean-Lès-Sens) n’est pas « pratiquement détruite », mais au-contraire totalement conservée dans sa reconstruction des 17e et 18e siècle par les chanoines réguliers génovéfains.
– La Maison « de l’Aviler » a été nommée « Maison Daviler » par son actuel propriétaire en référence à l’architecte qui en dessina les plans au 18e siècle : c’était alors l’Hôpital général de Sens.
Tout d’abord bonjour !
Pour répondre point par point :
Pas tant d’erreurs que cela dans les sujets que vous citez.
– Je ne vois pas où vous avez trouvé dans mes propos que l’abbaye St-Jean avait été « pratiquement détruite »…
– « La Maison de l’Aviler a été nommée « Maison Daviler » par son actuel propriétaire en référence à l’architecte qui en dessina les plans au 18e siècle » ; je vous remercie pour cette précision apportée, mais il n’y a pas d’erreur, à l’exception peut être du d’ ou du l’. Je vous signal au passage qu’elle est nommée Maison d’Aviler dans les brochures touristiques et sur les sites internet.
Pour ce qui était alors l’Hôpital général de Sens, je l’avais déjà mentionné…
Cordialement.